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Voyage à Prague 2014
14 mars 2014

Contes tchèques

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Parce que les contes ne sont pas faits que pour les petits... Parce qu'ils font partie intégrante de la culture d'un pays... Voici trois débuts de contes que vous pourrez retrouver au CDI si vous avez envie de connaître la suite...

 Les plus beaux contes du monde


Les fruits enchantés

Il était une fois un jeune homme qui gardait ses cochons et, au village, tout le monde l’appelait Porcelet. Il décida de partir de par le monde courir les aventures. Il marcha tout un jour et il avait encore les yeux pleins de son foyer.

« Je n’aurais pas pensé que le monde, c’était si loin ! » se dit notre garçon, bien étonné.

Il regarda autour de lui et vit que les racines d’un gros chêne lui offraient un bon gîte. Il s’installa mais quelque chose le gênait dans le dos. Tiens ! une selle ! Une riche selle, tout incrustée d’argent ! Et qu’est-ce qu’il y a encore à côté ? Par ma foi, une bague ! Une bague en or ! Et quoi encore ? Une bourse ! Vide ? Que non pas ! Avec deux écus d’or ! Porcelet, tout heureux, s’installa commodément contre le chêne et s’endormit du sommeil du juste. Tout à coup, il fut réveillé de son somme par des brigands.

*

Souchinet

Il y avait une fois un charbonnier et une charbonnière qui s’appelaient on ne sait comment. Ils étaient si pauvres que c’est à peine s’ils avaient de quoi vivre. Et pourant la femme désirait si passionnément un fils qu’elle priait Dieu et même le diable de lui en accorder un. Son mari la mettait en garde :

« Fais attention, ma chère femme, tu pourrais bien t’attirer la colère du ciel ! »

Peine perdue, la femme n’en faisait qu’à sa tête ! Pour lui faire plaisir, l’homme lui rapporta un jour, du bois, un petit morceau de souche. On aurait dit un véritable petit enfant, il n’y avait qu’à retailler un peu les pieds et lui recreuser un peu les orbites ; après cela, on aurait juré qu’il était vivant. La charbonnière l’enveloppa tendrement dans des langes, le prit dans ses bras et lui chanta d’une voix triste :

« Dodo, dodo mon petit Souchinet ! Dodo, dodo mon petit chéri ! Mon petit bébé de bois ! »

Mais Souchinet, tout à coup, gigota, ouvrit les yeux et cria :

« Maman, je veux à manger ! »

Ce conte vous dit quelque chose ?!

*

Trésor légendaire des animaux

 Le génie des eaux de Budejovice

Une légende de Bohême nous rapporte aussi l’histoire d’un « génie des eaux ». Cet ondin hantait la région de Budejovice, non du confluent de la Malse et de la Vltava. Il devait avoir quelque chose de particulier car on le voyait sous les formes les plus diverses, voyager dans un carrosse vert, attelé de quatre chats noirs gigantesques aux yeux de jade.

Un jour, le génie des eaux sortit des profondeurs du fleuve sous l’apparence d’un jeune homme, se rendit sur une place où jouaient des enfants et joua de la flûte. Les sons qu’il en sortait étaient si séduisants, si mélodieux, que les enfants le suivirent sans réfléchir. Le cortège s’approcha bientôt d’un lac voisin. L’ondin toucha l’eau de son instrument et elle s’ouvrait devant lui. Il disparut alors dans les profondeurs, entraînant les enfants derrière lui. Un gamin avait assisté à toute la scène et s’en alla tout rapporter à ses parents. Le deuil frappa durement Budejovice et une sourde colère emplit les cœurs. Les hommes tinrent conseil et décidèrent, finalement, de débusquer le génie. Quand il sortit des flots, ils l’empoignèrent et le traînèrent jusqu’à un bûcher. « Tu périras dans les flammes, si tu ne nous jures pas de nous rendre nos enfants sains et saufs. », dirent-ils sur un ton menaçant. Or, le génie des eaux a aussi peur des flammes que Satan de l’eau bénite. Tremblant de peur, l’ondin s’en retourna et jura de rendre les enfants. Il tint parole. A l’heure convenue, il jaillit des flots dans son carrosse qui abritait tous les enfants. Lorsque ces derniers rejoignirent leurs parents, l’attelage plongea dans la Vltava et ne reparut jamais.

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