Programme 2016
Départ lundi 4 avril vers midi
Arrivée mardi matin
Découverte de la Nouvelle Ville, en particulier :
Après-midi : la Vieille Ville
Mercredi
Visite de la cité juive : le cimetière, les synagogues
Bibliothèque du Strahov
Colline de Petrin
Jeudi
Les studios de cinéma
Vendredi
Dîner : croisière musicale
Instants musicaux...
Extrait du poème symphonique (musique qui décrit un paysage ou s'inspire d'un texte littéraire par exemple) Ma patrie, ce deuxième mouvement est une célébration de la nature et de la rivière la plus longue de la République Tchèque, la Vltava, souvent désignée par son nom allemand, la Moldau. Une oeuvre de Smetana (19ème siècle). Laissez-vous bercer par la musique ainsi que les magnifiques photos de la ville...
La symphonie du Nouveau monde, composée par Dvorak au 19ème siècle lors de son séjour aux Etats-Unis : la seule musique qui ait "résonné" sur la lune ! Neil Armstrong emporta en effet un enregistrement audio avec lui lors de la mission Apollon 11, en 1969.
- le premier mouvement dans une (ancienne) publicité pour une voiture...
- deuxième mouvement : en deuxième partie de cette publicité espagnole (à partir de la 54ème seconde)
- le deuxième mouvement, cette fois illustré par des oeuvres de Mucha
- le troisième mouvement
- le quatrième mouvement a inspiré, entre autres, le thème musical des Dents de la mer
Contes tchèques
Parce que les contes ne sont pas faits que pour les petits... Parce qu'ils font partie intégrante de la culture d'un pays... Voici trois débuts de contes que vous pourrez retrouver au CDI si vous avez envie de connaître la suite...
Les plus beaux contes du monde
Les fruits enchantés
Il était une fois un jeune homme qui gardait ses cochons et, au village, tout le monde l’appelait Porcelet. Il décida de partir de par le monde courir les aventures. Il marcha tout un jour et il avait encore les yeux pleins de son foyer.
« Je n’aurais pas pensé que le monde, c’était si loin ! » se dit notre garçon, bien étonné.
Il regarda autour de lui et vit que les racines d’un gros chêne lui offraient un bon gîte. Il s’installa mais quelque chose le gênait dans le dos. Tiens ! une selle ! Une riche selle, tout incrustée d’argent ! Et qu’est-ce qu’il y a encore à côté ? Par ma foi, une bague ! Une bague en or ! Et quoi encore ? Une bourse ! Vide ? Que non pas ! Avec deux écus d’or ! Porcelet, tout heureux, s’installa commodément contre le chêne et s’endormit du sommeil du juste. Tout à coup, il fut réveillé de son somme par des brigands.
*
Souchinet
Il y avait une fois un charbonnier et une charbonnière qui s’appelaient on ne sait comment. Ils étaient si pauvres que c’est à peine s’ils avaient de quoi vivre. Et pourant la femme désirait si passionnément un fils qu’elle priait Dieu et même le diable de lui en accorder un. Son mari la mettait en garde :
« Fais attention, ma chère femme, tu pourrais bien t’attirer la colère du ciel ! »
Peine perdue, la femme n’en faisait qu’à sa tête ! Pour lui faire plaisir, l’homme lui rapporta un jour, du bois, un petit morceau de souche. On aurait dit un véritable petit enfant, il n’y avait qu’à retailler un peu les pieds et lui recreuser un peu les orbites ; après cela, on aurait juré qu’il était vivant. La charbonnière l’enveloppa tendrement dans des langes, le prit dans ses bras et lui chanta d’une voix triste :
« Dodo, dodo mon petit Souchinet ! Dodo, dodo mon petit chéri ! Mon petit bébé de bois ! »
Mais Souchinet, tout à coup, gigota, ouvrit les yeux et cria :
« Maman, je veux à manger ! »
Ce conte vous dit quelque chose ?!
*
Trésor légendaire des animaux
Le génie des eaux de Budejovice
Une légende de Bohême nous rapporte aussi l’histoire d’un « génie des eaux ». Cet ondin hantait la région de Budejovice, non du confluent de la Malse et de la Vltava. Il devait avoir quelque chose de particulier car on le voyait sous les formes les plus diverses, voyager dans un carrosse vert, attelé de quatre chats noirs gigantesques aux yeux de jade.
Un jour, le génie des eaux sortit des profondeurs du fleuve sous l’apparence d’un jeune homme, se rendit sur une place où jouaient des enfants et joua de la flûte. Les sons qu’il en sortait étaient si séduisants, si mélodieux, que les enfants le suivirent sans réfléchir. Le cortège s’approcha bientôt d’un lac voisin. L’ondin toucha l’eau de son instrument et elle s’ouvrait devant lui. Il disparut alors dans les profondeurs, entraînant les enfants derrière lui. Un gamin avait assisté à toute la scène et s’en alla tout rapporter à ses parents. Le deuil frappa durement Budejovice et une sourde colère emplit les cœurs. Les hommes tinrent conseil et décidèrent, finalement, de débusquer le génie. Quand il sortit des flots, ils l’empoignèrent et le traînèrent jusqu’à un bûcher. « Tu périras dans les flammes, si tu ne nous jures pas de nous rendre nos enfants sains et saufs. », dirent-ils sur un ton menaçant. Or, le génie des eaux a aussi peur des flammes que Satan de l’eau bénite. Tremblant de peur, l’ondin s’en retourna et jura de rendre les enfants. Il tint parole. A l’heure convenue, il jaillit des flots dans son carrosse qui abritait tous les enfants. Lorsque ces derniers rejoignirent leurs parents, l’attelage plongea dans la Vltava et ne reparut jamais.
Quel temps fait-il à Prague ?
La République Tchèque offre des hivers froids et secs, des étés chauds et orageux.
Températures moyennes à Prague :
J F M A M J J A S N D
T° maxi 0 1 7 13 18 22 24 23 19 12 6 1
T° mini -4 -3 0 3 9 11 13 13 10 5 2 -3
Pour découvrir la météo en temps réel, c'est par ici.
Prague dans la littérature (1)
Voici un extrait du Passant de Prague , une nouvelle de l'auteur français Guillaume Apollinaire :
Mais regardez ! Voici le Ring ou Place de Grève. Cette église contient la tombe de l’astronome Tycho-Brahé ; Jean Hus y prêcha, et ses murailles gardent les marques des boulets des guerres de Trente Ans et de Sept Ans.
Nous nous tûmes, visitâmes l’église, puis allâmes entendre tinter l’heure à l’horloge de l’Hôtel de Ville. La Mort, tirant la corde, sonnait en hochant la tête. D’autres statuettes remuaient, tandis que le coq battait des ailes et que, devant une fenêtre ouverte, les Douze Apôtres passaient en jetant un coup d’œil impassible sur la rue.
Après avoir visité la désolante prison appelée Schbinska, nous traversâmes le quartier juif aux étalages de vieux habits, de ferrailles et d’autres choses sans nom. Des bouchers dépeçaient des veaux. Des femmes bottées se hâtaient. Des juifs en deuil passaient, reconnaissables à leurs habits déchirés. Les enfants s’apostrophaient en tchèque ou en jargon hébraïque.
Nous visitâmes, tête couverte, l’antique synagogue, où les femmes n’entrent point pendant les cérémonies, mais regardent par une lucarne. Cette synagogue a l’air d’une tombe, où dort voilé le vieux rouleau de parchemin qui est une admirable thora.
Ensuite, Laquedem lut à l’horloge de l’Hôtel de Ville juif qu’il était trois heures. Cette horloge porte des chiffres hébreux et ses aiguilles marchent à rebours.
Nous passâmes la Moldau sur la Carlsbrücke (= Pont Charles), pont d’où saint Jean Népomucène, martyr du secret de la Confession, fut jeté dans la rivière. De ce pont orné de statues pieuses, on a le spectacle magnifique de la Moldau et de toute la ville de Prague avec ses églises et ses couvents.
En face de nous se dressait la colline du Hradschin.